MONDE
CONTRE LE TERRORISME : RESTER DIGNES ET NE PAS SUBIR
A travers les attentats perpétrés aujourd’hui à Bruxelles, ce n’est pas seulement la Belgique que le terrorisme islamiste a voulu frapper. C’est le symbole de la liberté, de la tolérance, de la générosité. C’est le symbole d’une civilisation. C’est le symbole de tous les pays d’Europe et d’Occident.
Au moment où j’écris ces lignes, mes pensées vont bien entendu vers les victimes, leurs parents, leurs familles, leurs amis. J’éprouve un sentiment de compassion. Je voudrais exprimer ma sollicitude. Mais je songe aussi aux leçons qu’il y a lieu de tirer de Bruxelles, comme aux leçons qu’il aurait fallu tirer de Paris.
Car le monde a changé. Là où, il n’y a pas si longtemps, les menaces étaient identifiées, correctement cernées, évaluées, le danger a pris de nouvelles formes. Il est devenu comme furtif. Connu, mais imprévisible. Identifié, mais aléatoire. De multiples facteurs lui permettent de prospérer : mouvements de populations, manipulation des esprits, accessibilité des armes et des technologies, performance des moyens de communication, libre circulation des personnes…
La semaine dernière encore, je me suis rendu en Belgique sans avoir à subir le moindre contrôle, ni côté belge, ni côté français. Les bonnes résolutions de la fin de l’année 2015 ont fait long feu. Pourtant, les attentats de Paris, c’était le 13 novembre. Il y a à peine plus de 4 mois. Autant dire hier.
Face à une classe politique qui multiplie les déclarations larmoyantes ou indignées, mais dont les actes sont notoirement insuffisants, il n’est que temps de proposer une authentique alternance, destinée à mettre en œuvre une politique réellement différente. Une politique pragmatique, réaliste, mais surtout une politique guidée par la volonté de défendre nos concitoyens et notre pays.
Les mesures, on les connaît. Le Front national juge indispensable de rétablir immédiatement des contrôles réels sur l’ensemble des frontières nationales. Parce que notre pays ne doit pas être un moulin où chacun peut entrer à sa guise.
A l’intérieur, nous connaissons l’existence de zones de non droit, de territoires où les gouvernements qui se sont succédé depuis trente ans ont renoncé à appliquer les lois de la République. On y détient des armes de guerre. On y stocke des explosifs. Là encore, le Front national dénonce le laxisme et exige des opérations de police suivies par une prompte application des peines qui s’imposent.
Sans doute faudra-t-il prendre d’autres mesures, complémentaires au rétablissement des frontières et à la reconquête des territoires perdus de la République. Il faudra y mettre les moyens. Il faudra surtout en avoir le courage. Un courage que, seul de toute la classe politique, le Front national affiche avec confiance et détermination.
André Murawski - 22 mars 2016
Conseiller régional Picardie Nord Pas-de-Calais
Conseiller municipal d’Ostricourt