Le blog d' André Murawski

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REGION PICARDIE NORD PAS-DE-CALAIS


APPEL POUR LA MISE EN VALEUR DE L'ANCIENNE EGLISE SAINT-JACQUES D'OSTRICOURT

Le Conseil d'administration de la Mission Bassin Minier s'est réuni le lundi 3 avril 2017.

 

Siégeant dans cette instance en qualité de représentant du Conseil régional des Hauts-de-France, je suis intervenu dans le cadre du débat sur le programme d'actions 2017 pour évoquer la situation de l'ancienne église Saint-Jacques d'Ostricourt.

 

Située au coeur du bassin minier, entre Lens et Douai, la commune d'Ostricourt a connu une croissance rapide après la découverte et l'exploitation de gisements de houille au début du XXe siècle.

 

En 1919, la reconstruction et la reprise de l'industrie minière ont amené le gouvernement français à signer avec la République de Pologne une convention d'immigration et d'émigration qui a entraîné l'arrivée massive à Ostricourt d'ouvriers Polonais et de leurs familles.

 

De confession catholique, mais aussi profondément patriotes, ces personnes manifestaient le désir que la messe soit célébrée par des aumôniers Polonais car elles étaient désorientées par la prononciation du latin par les prêtres Français, ne connaissaient pas les cantiques en langue française et ne comprenaient pas les sermons prononcés en français.

 

Prenant acte de cette situation, la Compagnie des Mines d'Ostricourt construisit d'abord à Oignies la chapelle Saint-Joseph, puis, à partir de 1936, un édifice cultuel qui devait répondre à des relations difficiles entre l'aumônier Polonais et les autorités ecclésiastiques françaises. Cet édifice devint l'église Saint-Jacques d'Ostricourt.

 

Consacrée en 1937 par le Cardinal Liénart, l'église Saint-Jacques offre un style néo-roman issu des recherches architecturales postérieures à 1925. Le bâtiment présente une vaste salle rectangulaire précédée d'un porche et achevée par un choeur en hémicycle.

 

L'originalité de l'édifice tient cependant à l'existence d'une vaste peinture murale réalisée dans le choeur par l'abbé Paul Pruvost en 1951. Représentant des habitants et des notables du lieu, cette peinture présente l'originalité d'être peut-être l'unique illustration d'un épisode de l'immigration polonaise dans une église dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais. C'est ce qui lui donne évidemment un caractère tout-à-fait exceptionnel.

 

Désacralisée en 2012, l'ancienne église Saint-Jacques a d'abord été la propriété de la commune d'Ostricourt, avant d'être confiée à la Communauté de Communes du Sud Pévélois, puis à la Communauté de Communes Pévèle Carembault qui a jugé que ce bâtiment n'était pas d'intérêt communautaire. De nouveau à la charge de la commune d'Ostricourt, fermé au public, l'édifice peine à trouver la vocation culturelle qui devrait lui revenir.

 

Pourtant, le caractère remarquable de ce bâtiment sur le plan architectural, et la place qu'il occupe au milieu des cités minières justifieraient une vraie mise en valeur. Surtout, la peinture murale constitue apparemment une œuvre unique en tant que représentation artistique de l'histoire de l'immigration polonaise dans notre Région. Succédant à la vocation cultuelle, la vocation culturelle de l'ancienne église semble devoir s'imposer.

 

Je lance donc un appel aux différents partenaires institutionnels ou privés pour qu'ils se mobilisent activement pour la sauvegarde du bâtiment d'abord, et pour sa reconversion rapide ensuite, afin que l'ancienne église Saint-Jacques puisse pleinement s'inscrire dans le patrimoine bâti, mais aussi historique, artistique et culturel du Bassin minier du Nord et du Pas-de-Calais.

 

André Murawski – 5 avril 2017

Conseiller régional

Conseiller municipal d'Ostricourt


05/04/2017
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POURQUOI XAVIER BERTRAND N'A-T-IL PAS SOUHAITE ENTENDRE LES QUESTIONS ORALES DU GROUPE FRONT NATIONAL RASSEMBLEMENT BLEU MARINE SUR LES LYCEES LE 14 MARS 2016 ?

Lors des séances plénières du Conseil régional, un des moyens dont l'opposition Front national Rassemblement Bleu Marine dispose pour contrôler l'exécutif consiste à poser des questions orales. Cet usage permet aux élus d'interroger le président sur des sujets choisis en toute liberté, ce qui peut évidemment se révéler parfois gênant.

 

Généralement reportées en fin de séance, quand les travaux tirent sur la fin et que le public et la presse sont moins nombreux, les questions orales doivent néanmoins être abordées, sauf si le président décide de répondre par écrit à certaines questions, en raison de leur technicité ou s'il n'a pas pu être répondu lors de la séance.

 

Les 5 questions préalablement déposées par le groupe Front national Rassemblement Bleu Marine étaient-elles à ce point embarrassantes ? Toujours est-il que le président du Conseil régional a choisi de ne pas les entendre, et d'y répondre par écrit.

 

Pourtant, ces questions ne présentaient aucun caractère technique qui aurait justifié une étude longue ou approfondie. De même, on n'a pas compris ce qui empêchait l'exécutif d'y répondre à la fin de la séance. Sauf à croire que le président ne voulait pas que ces questions soient rendues publiques.

 

Il semble donc utile de communiquer le texte de chacune des questions posées. Le thème général portait sur les lycées qui sont incontestablement une compétence régionale, et qui représentent le deuxième poste budgétaire de la Région. Mais les lycées sont-ils la priorité de l'exécutif et de sa majorité ultralibérale UMP/UDI ?

 

Il est permis de s'interroger quand on sait que la charge des lycées a été confiée à la 11e vice-présidente sur les 15 vice-présidents désignés. A titre indicatif, lors de la précédente mandature, c'est le 3e des 15 vice-présidents qui était chargé des lycées. Tout un symbole.

 

Pour la parfaite information de tous, les questions sur les lycées étaient les suivantes :

 

Question orale 1 qui devait être posée par Madame Odile Casier :

Lors d’une rencontre avec la 11e des 15 vice-présidents du Conseil régional (cette 11e place sur 15 est tout un symbole de l’intérêt que l’exécutif porte aux lycées qui représentent pourtant le 2e poste budgétaire régional), le 4 mars dernier, une délégation composée des représentants du SNPDEN des académies de Lille et d’Amiens a indiqué que les chefs d’établissements n’avaient pas encore reçu de message du nouveau président de région (et ce deux mois après son élection), et a précisé que cela suscitait interrogations et même inquiétude chez de nombreux collègues.

Je souhaiterais connaître les raisons pour lesquelles le président nouvellement élu du conseil régional n’a pas cru devoir adresser de message aux chefs d’établissement des lycées des académies de Lille et d’Amiens deux mois après son élection, et quelle relation de proximité il entend établir avec les établissements d’enseignement publics et privés dont la Région a la charge.

 

Question orale 2 qui devait être posée par Madame Virginie Rosez :

L’état actuel du droit positif prévoit que des conventions tripartites doivent être signées entre le conseil régional, l’autorité académique, et chacun des établissements publics locaux d’enseignement des académies de Lille et d’Amiens. Selon des sources d’origine syndicale, le déploiement de ces conventions est presque inexistant.

Nous souhaiterions savoir quelles diligences vous comptez accomplir pour répondre à cette obligation, dans quels délais et, surtout, dans quelle mesure vous entendez donner à chacune des personnes publiques parties aux conventions susmentionnées la même importance et le même poids ce qu’une convention-type ne peut en aucun cas garantir.

 

Question orale 3 qui devait être posée par Mademoiselle Marie Desmazières :

Un partenariat loyal et efficace entre la Région « autorité hiérarchique » des agents techniques territoriaux des établissements d’enseignement (ATTEE) et les équipes de direction des lycées en leur qualité « d’autorité fonctionnelle » suppose que la voie hiérarchique soit constamment suivie dans les relations entre la Région « employeur » et le personnel ATTEE mis à la disposition des établissements d’enseignement. Or, il appert que, selon une source syndicale, la Région s’adresserait directement aux ATTEE dans un certain nombre de cas.

Nous souhaiterions donc savoir si le nouvel exécutif régional a l’intention d’améliorer les relations que la Région entretient avec les EPLE dont elle a la charge en appliquant strictement et systématiquement le principe hiérarchique, ou s’il entend poursuivre les errements antérieurs.

 

Question orale 4 qui devait être posée par Monsieur Daniel Philippot :

La question du temps de travail des personnels ATTEE pose régulièrement des problèmes relatifs aux différents régimes statutaires liés aux fonctions exercées par ces agents, mais aussi aux dispositions particulières applicables dans les anciennes régions Nord Pas-de-Calais et Picardie. Abondamment, ces agents peinent parfois à comprendre les différences qui peuvent exister avec leurs collègues exerçant dans les collèges des cinq départements composant la nouvelle Région.

Nous souhaiterions savoir si l’exécutif envisage, de conserve avec les exécutifs des départements de l’Aisne, du Nord, de l’Oise, du Pas-de-Calais et de la Somme, de rédiger une Charte du temps de travail des ATTEE destinée à assurer une égalité de traitement à l’ensemble de ces personnels exerçant sur le territoire de la Région. Dans l’affirmative, nous souhaiterions connaître la méthode que vous entendez suivre et les délais que vous vous fixez.

 

Question orale 5 qui devait être posée par Monsieur André Murawski :

Lors de la rencontre du 4 mars avec une délégation du SNPDEN, la 11e vice-présidente a déclaré qu’aucun élu du Front national ne siégerait dans les conseils d’administraiton des lycées. Parallèlement à cette déclaration, elle a fait savoir aux représentants de cette organisation syndicale « qu’il sera sans doute compliqué que les élus UMP/UDI assistent à tous les conseils d’administration.

Cet aveu d’impuissance à assumer le rôle de représentation du Conseil régional dans les conseils d’administration des lycées étant la conséquence directe du mode de scrutin choisi par l’exécutif à la seule fin d’écarter des élus ayant recueilli plus de 40 % des suffrages au premier tour de l’élection régionale contre moins de 20 % pour l’exécutif actuel, nous souhaiterions savoir comment vous entendez remplir vos obligations de représentation du Conseil régional, sachant l’idée de réunir périodiquement dans chaque EPLE un conseil d’administration « spécial problématiques liées au conseil régional », émise lors de cette discussion est positivement farfelue.

 

André Murawski - 17 mars 2016

Conseiller régional (FN-RBM) Hauts-de-France (en réalité Picardie Nord Pas-de-Calais)

Conseiller municipal d'Ostricourt


17/03/2016
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LES ELUS DU FRONT NATIONAL SOUTIENNENT LES RESTAURATEURS JUSQU’AU BOUT

 La France est un pays remarquable à plus d’un titre. Entre autres choses, l’art de vivre, la gastronomie ont fait la réputation mondiale de notre pays et assurent son rayonnement contre vents et marées.

 

Emblématique d’une cuisine authentiquement régionale et traditionnelle, la brasserie restaurant « Aux Moules », à Lille, était un des fleurons de la cuisine du Nord. Fondée en 1930, cette maison a multiplié les succès notamment avec les plus hauts « terrils » de moules lors de la grande braderie de Lille, une autre institution régionale.

 

1Photo Moules.jpg

 

De nombreux élus, adhérents et sympathisants du Front national avaient pris leurs habitudes dans cette brasserie devenue un fleuron de la capitale des Flandres. Parmi eux, Florian Philippot et son père, Daniel, fréquentaient régulièrement la table du spécialiste des moules.

 

Plusieurs raisons ont amené les derniers propriétaires, qui portaient le flambeau depuis 1970, à mettre un terme à leur activité. Mais jusqu’à la soirée de fermeture, les élus du Front national ont tenu à soutenir « Aux Moules » et la tradition gastronomique lilloise en prenant un repas commun dans la célèbre brasserie.

 

1aux_moules.jpg

 

J’ai eu la faveur de participer à ce repas de solidarité en compagnie de Florian Philippot, vice-président du Front national, de Sébastien Chenu, secrétaire fédéral du Front national pour le département du Nord et Conseiller régional, de Daniel Philippot et d’Eric Richermoz, Conseillers régionaux, ainsi que de quelques militants et sympathisants.

 

André Murawski - 3 mars 2016

Conseiller régional (FN-RBM) Nord Pas-de-Calais Picardie

Conseiller municipal d'Ostricourt


03/03/2016
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CAFOUILLAGE DE LA MAJORITE UMP/UDI A LA COMMISSION " ENSEIGNEMENT RECHERCHE " DU CONSEIL REGIONAL NORD PAS-DE-CALAIS PICARDIE LE 26 FEVRIER 2016

La majorité UMP/UDI du Conseil régional Nord Pas-de-Calais Picardie a fait une éclatante démonstration de négligence et de méconnaissance des dossiers lors de la réunion de la Commission thématique " Enseignement recherche " le vendredi 26 février 2016 à Amiens.

 

Constatant que je regardais ostensiblement ma montre, la présidente de la Commission a ouvert la séance avec 10 minutes de retard sur l'horaire qu'elle avait elle-même fixé. La raison ? Si les 6 représentants du groupe Front national Rassemblement Bleu Marine étaient présents, 8 élus UMP ou UDI sur 12 manquaient à l'appel, portant à 4 seulement le nombre des élus de la " majorité " régionale physiquement présents en début de séance. Un  manque de ponctualité criant qui présageait mal de la suite.

 

Une suite laborieuse puisque j'ai été amené à rappeler à une présidente visiblement dépassée qu'une séance ne pouvait être ouverte sans qu'il soit procédé à l'appel nominatif des membres de la commission. Un appel qui confirma l'absentéisme des élus issus de la liste de Xavier Bertrand, et notamment, pour la deuxième fois consécutive, celui de Madame Bouchart. Certains objecteront que l'on ne peut assister à toutes les réunions auxquelles on est convoqué. Mais le groupe majoritaire ayant l'initiative de la convocation, il se doit d'être exemplaire. Cela ne fut pas le cas.

 

La suite fut un véritable fiasco.

 

En effet, contrairement à une pratique couramment admise, la présidente n'exposait aucun des points inscrits à l'ordre du jour, se bornant à appeler le numéro de la délibération pour demander à la cantonade s'il y avait des questions. Elle aurait pu aussi bien clore immédiatement la séance.

 

Cette initiative rencontra cependant un obstacle de taille : la bonne connaissance des dossiers par les élus Front national Rassemblement Bleu Marine. Les questions posées par les élus du Front national déstabilisèrent les représentants de la majorité UMP/UDI sur de nombreux points et ce , dès le début de la séance.

 

Ainsi, à la question de la présidente interrogeant les élus à propos de la tenue à Amiens de la réunion de commission, je suis intervenu pour rappeler qu'il n'existe a priori qu'un seul siège de Région, et que les " délocalisations " de séances étaient à nos yeux injustifiées. La présidente fit valoir la volonté de la majorité de rapprocher les élus des territoires. J'ai alors demandé en quoi une séance non ouverte au public pouvait bien rapprocher les élus de qui que ce soit. Silence gêné de l'UMP/UDI. J'ai alors posé la question de savoir ce que coûterait le remboursement des frais de déplacement des élus à Amiens en comparaison de Lille. On promit de me répondre ultérieurement. Sans commentaire.

 

La suite de l'ordre du jour fut à l'avenant.

 

En effet, il est clairement apparu que les élus UMP/UDI ne connaissaient que très peu les dossiers qu'ils devaient voter, et qu'ils se tournaient presque systématiquement vers les fonctionnaires territoriaux pour répondre aux questions que nous posions, à tel point que j'ai fini par m'adresser directement aux directeurs des services de l'ancienne région Picardie pour évoquer les dispositifs des délibérations.

 

En définitive, la majorité UMP/UDI a fait la démonstration globale du peu d'implication qu'elle a pour les questions liées à l'éducation, et de l'incroyable méconnaissance qu'elle a du système éducatif. Deux amendements ont été préparés pour la réunion de la Commission permanente du 29 février, dont un plus particulièrement sur un projet d'aliénation assez peu clair du domaine régional.

 

Décidément, le service public et notamment l'éducation nationale ne semblent pas être les priorités du néolibéral Xavier Bertrand. Un constat qui n'augure rien de bon pour l'avenir de la nouvelle Région.

 

André Murawski - 28 février 2016

Conseiller régional (FN-RBM) Nord Pas-de-Calais Picardie

Conseiller municipal d'Ostricourt

 

 


27/02/2016
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INOBSERVATION DU REGLEMENT INTERIEUR AU CONSEIL REGIONAL NORD PAS-DE-CALAIS PICARDIE : UNE DELIBERATION SOUS L'OEIL DU PREFET

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13/02/2016
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