Le blog d' André Murawski

Je remercie très chaleureusement les 718 Ostricourtois qui ont honoré de leur confiance la liste que conduit Marine Le Pen et à laquelle je participe pour faire de la Picardie et du Nord Pas-de-Calais « une région fière et enracinée ».

J’adresse également mes compliments à mes 1 107 autres concitoyens qui se sont déplacés jusqu’aux urnes, portant ainsi la participation à 47,81 % du corps électoral ostricourtois, et je forme des voeux pour que la participation continue à augmenter dans notre commune.

Ceux qui ont voté pour nous ont compris. Ils ont compris que, face aux multiples difficultés auxquelles la future Région Picardie Nord Pas-de-Calais est confrontée, aucune réelle amélioration n’est à attendre de la gauche ou de la droite « institutionnelles ». Ni la gauche, ni la droite ne pourront, en effet, réaliser les changements dont la région a besoin car réaliser ces changements suppose de rompre avec la politique d’inspiration ultra libérale imposée par l’Union européenne et à laquelle le parti socialiste adhère au même titre que l’UMP. Or, la politique de Bruxelles va à l’encontre des intérêts des salariés comme des entreprises, des consommateurs comme des producteurs, de l’identité comme de la diversité.

A ceux qui n’ont pas voté pour nous, je voudrais dire ceci : Il ne faut pas avoir peur du Front national. Il ne faut pas avoir peur du Front national car le Front national ne représente pas une menace, bien au contraire. Le Front national représente l’unique chance d’un changement, d’une nouvelle « donne » en matière d’économie, d’une nouvelle ambition en matière de développement, d’une plus grande solidarité dans les rapports sociaux, d’un plus grand respect des identités culturelles.

Bien sûr, je ne doute pas que le maire d’Ostricourt appellera, comme il l’a déjà fait après le premier tour des élections départementales, à voter pour le candidat de l’UMP. Il lui en coûte peu puisque le PS et l’UMP ne sont plus, finalement, que l’avers et le revers d’une seule et même médaille, dont le côté pile PS et le côté face UMP dissimulent mal une politique commune, ainsi qu’on peut le constater tous les jours au niveau intercommunal où la gauche et la droite s’entendent parfaitement pour prendre des décisions complètement éloignées des attentes de leurs électeurs, et prises bien à l’abri du huis clos, les séances n’étant pas publiques, tout comme les séances de la Commission européenne.

Comme tous les autres Français, les Ostricourtois ont à présent le choix entre deux options. L’option UMPS qui, depuis quarante ans, a conduit notre pays, nos régions et nos communes dans une crise permanente, avec un chômage incompressible, une paupérisation toujours plus grande, une pression fiscale de plus en plus insupportable, une paix sociale de moins en moins assurée. Et l’option Front national, dont les exemples régionaux d’Hénin-Beaumont et de Villers-Cotterêts montrent le succès fait de pragmatisme, de bon sens, d’équilibre et de respect.

C’est pourquoi j’appelle les Ostricourtois à rejeter l’option de l’UMPS et à faire le choix du Front national qui, seul, propose aujourd’hui le véritable changement dont notre Région a besoin pour vivre, tous ensemble, dans « une Région Fière et Enracinée ».

André Murawski - 7 décembre 2015